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L’austérité version britannique
23/06/2010 19:53
Un vrai volontarisme budgétaire
Le calcul politique du gouvernement de David Cameron est sans doute habile. Autant frapper un grand coup dès le début du mandat, alors que la responsabilité de la situation peut encore être attribuée aux travaillistes, en espérant que la croissance n’en soit pas trop affectée et que des marges de manœuvre apparaissent en fin de mandat. En effet, il n’y aurait rien de pire que de devoir présenter un nouveau plan d’austérité dans deux ans, faute de mesures suffisantes.
Le gouvernement compte réduire le déficit de 150 à 20 milliards de livres en 5 ans ! Le plan comporte des hausses d’impôt : la TVA va ainsi passer de 17.5 à 20%, rapportant 13 milliards de livres, l’impôt sur les plus-values va passer de 18 à 28% et une taxe sur les banques devrait rapporter 2 milliards. Côté dépenses, il va geler les salaires de la fonction publique, supprimer des postes et réduire les budgets sociaux (via, entre autres, une remontée de l’âge de départ à la retraite à 66 ans).
Un véritable agenda néolibéral
Le principal (seul ?) point positif de ce plan est la remontée de la fiscalité sur les plus-values, qui permet de rapprocher la fiscalité du capital de celle du travail. Mais, parallèlement, le gouvernement s’est curieusement engagé à une baisse de l’impôt sur les sociétés, qui va passer de 28 à 24% en 4 ans, le niveau le plus faible du G20. En outre, les ménages payant la tranche inférieure de l’impôt sur le revenu vont bénéficier d’un abattement de 170 livres en 2011.
Si l’on peut comprendre l’intérêt de la Grande-Bretagne à baisser la fiscalité sur les entreprises (de manière à les attirer sur son territoire), il est tout de même incroyable qu’une hausse de la TVA serve indirectement à la financer, surtout à un moment où les profits des entreprises restent élevés (puisqu’ils devraient retrouver leur sommet d’avant la crise dès 2011 ou 2012). Cela montre encore la puissance du capitalisme actionnarial qui extrait toujours plus de valeur de la société.
David Cameron a fait le choix d'une rigueur extrême pour en faire porter la responsabilité sur les travaillistes. En France, le virage se fait plus progressif mais il ne devrait pas être moins réel, comme l'indique l’interview de Claude Guéant au Financial Times.
Laurent Pinsolle
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Oligarchies
23/06/2010 19:41
Au moment où les Français sont de plus en plus exaspérés par cette sorte d’impunité qui règne chez les « oligarques » du pays, le Président de la République décide de supprimer la Garden Party de l’Elysée.
Coup de pub dérisoire qui ne trompera pas nos concitoyens.
J’aimerais bien qu’on m’explique en quoi la suppression symbolique de ce rituel républicain (dont il conviendrait plus simplement et moins spectaculairement de modérer le coût) rendra notre République plus « irréprochable ».
En vérité, le Président de la République, le Premier Ministre et le gouvernement ne comprennent pas le ras le bol des Français vis-à-vis de l’irresponsabilité générale et de la connivence de la classe dirigeante avec les puissances d’argent et des privilèges toujours plus exorbitants des très privilégiés alors qu’on demande un effort supplémentaire aux classes moyennes et aux plus modestes. Montesquieu insistait sur l’indispensable vertu nécessaire à la survie de la république. La vertu ne s’affiche pas, elle se vit. La plus élémentaire vertu aurait dû alerter Eric Woerth qu’on ne peut pas être le trésorier de l’UMP et en même temps le ministre du Budget, tout en ayant pour conjointe une gestionnaire de la première fortune de France.
La plus élémentaire vertu aurait dû conduire M. Blanc à s'abstenir de fumer ses havanes aux frais du contribuable.
La plus élémentaire vertu aurait dû obliger M.Bouton, PDG de la Société Générale, à démissionner après le scandale Kerviel, comme M. Escalettes, Président de la Fédération Française de Football, au coup de sifflet final du match France / Afrique du Sud.
En vérité, c’est tout un système qui commence à exploser en vol, un système qui repose avant tout sur la résignation, voire la complicité, du politique vis-à-vis des nouvelles féodalités financières du pays. Seul l'Etat pourrait mettre bon ordre dans cette jungle des « copains et des coquins ». Seule son abstention intéressée, au nom d'une « modernité » qui nous renvoie en réalité au Moyen-Age, permet cette anarchie au profit de quelques gros intérêts ! C'est bel et bien cette internationale du fric et des puissants, charriée par une mondialisation qui a bon dos, qui déconstruit un peu plus chaque jour la République.
Quel culot d'avoir brisé le monopole public des jeux de hasard au profit de quelques « amis » du pouvoir ? De même comment tolérer que l’Etat soit actionnaire de grandes banques et renonce volontairement à exercer aucun pouvoir au sein des Conseils d’administration ?
On pourrait énumérer encore tant d'exemples !
Oui, le terme « oligarques » par lequel je débutais ce billet, n'est pas trop fort !
NDA
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Comment va-t-on recréer le franc ?
23/06/2010 19:33
· Gérard Lafay, professeur émérite à l’université Paris-II – lemonde.fr
Contrairement aux espoirs annoncés, l’euro a manifestement échoué. A l’intérieur de la zone concernée, il n’a engendré qu’une faible croissance économique, une délocalisation des activités industrielles et la persistance du chômage, tout en accentuant les divergences entre les pays membres. La politique de la Banque centrale européenne a en effet suscité une surévaluation chronique de la monnaie unique européenne, et elle a permis un endettement accentué des nombreux agents économiques, tant publics que privés. Au lieu de jouer un rôle d’entraînement, l’Allemagne a mené une politique salariale inutilement restrictive, accentuant le déficit de certains pays de la zone, au point de les conduire au bord du gouffre.
Sur le plan économique, l’euro ne pourrait être poursuivi qu’en menant un fédéralisme budgétaire, solution préconisée par Messieurs Jean-Claude Trichet et Dominique Strauss-Kahn. Cohérente sur le plan économique, cette solution est inapplicable politiquement dans un régime démocratique. Elle impliquerait le même type de transferts budgétaires que celui qui existe, à l’intérieur de chacune des nations, entre les régions riches et les régions pauvres. Or l’Europe n’est pas une nation, qui a l’habitude d’accepter cette forme naturelle de solidarité. Le pays le plus riche, l’Allemagne, exclut même formellement une telle formule, ayant déjà suffisamment payé pour mettre à niveau les länder de l’ex-RDA.
A plus ou moins brève échéance, l’euro est donc condamné. La question n’est donc pas de savoir s’il faut recréer le franc : une telle issue est inéluctable. La seule question pertinente est de connaître les conditions dans lesquelles ce processus va se dérouler.
Le plus grave serait de subir en catastrophe, sous la pression de la spéculation, une dislocation désordonnée de la zone euro. Au lieu de pratiquer la politique de l’autruche, en se berçant d’illusions, il faut donc préparer calmement la solution alternative qui va s’imposer impérativement. D’une part, en précisant les conditions de recréation des différentes monnaies nationales, et en particulier du franc français. D’autre part, en mettant en place un nouveau système monétaire européen.
Techniquement, la recréation du franc français, comme celle des autres monnaies de l’actuelle zone euro, est une solution facile, qui prendra au plus quelques mois. On a déjà l’expérience de l’opération inverse, qui a abouti à la création de l’euro, et on connaît l’exemple de diverses zones monétaires qui se sont scindées, que ce soit lors de la division de la Tchécoslovaquie ou lors de l’éclatement des anciennes fédérations soviétique et yougoslave. Il conviendra simplement de dissoudre la Banque centrale européenne, de répartir ses réserves de change au prorata des apports initiaux, et de restituer à la Banque de France l’intégralité de ses attributions.
La seule question posée est de savoir quel taux de conversion devra être adopté. La première solution, qui satisferait les nostalgiques, serait de prendre l’inverse de ce qui avait été retenu lors du passage à l’euro, c’est-à-dire de revenir au franc ancien qui existait avant 2002, en multipliant tous les chiffres par 6,55957. Cette formule aurait deux inconvénients : d’une part, de favoriser le dérapage inflationniste en troublant les consommateurs, comme ce fut le cas lors de l’opération de 2002 ; d’autre part, de modifier tous les contrats existants. La seconde solution, qui serait sans doute la meilleure, serait de prendre le taux de conversion le plus simple, c’est-à-dire de décréter qu’un franc nouveau est égal à un euro.
NOUVEAU SYSTÈME MONÉTAIRE EUROPÉEN
Vis-à-vis des autres monnaies, la valeur d’un franc nouveau sera déterminée par le marché des changes. Elle évoluera en fonction de la politique qui sera menée en France, tant dans l’économie que dans la gestion du change. Il est faux de s’imaginer que notre pays soit fatalement laxiste, car il fut autrefois exemplaire (à l’époque du général de Gaulle jusqu’en 1968, puis de Georges Pompidou). Non seulement la création d’un franc nouveau ne nous dispensera pas des efforts nécessaires pour rétablir la situation budgétaire et pour résoudre le problème des retraites, mais elle facilitera leur solution en permettant de retrouver les moyens de la croissance économique.
La création d’un franc nouveau doit aller de pair avec l’organisation d’un nouveau système monétaire européen, afin de sauvegarder les aspects positifs de l’Europe, tout en tirant les leçons des difficultés qu’avait connues l’ancien SME mis en place en 1979. Il conviendra de ne pas se focaliser sur les taux de change nominaux, mais de ne retenir que les taux de change réels, c’est-à-dire les niveaux relatifs de prix des pays les uns par rapport aux autres. Le maintien d’un taux de change réel exige que le taux de change nominal de la monnaie correspondante puisse varier en fonction des écarts d’inflation, en plus (appréciation) pour un pays peu inflationniste, en moins (dépréciation) pour un pays trop inflationniste.
La mise en place de ce nouveau système monétaire européen implique que l’on mette en priorité la politique de change dans chacune des nations européennes, compte tenu des anticipations des opérateurs. En influant sur le taux de change nominal, et tout en stérilisant ses effets internes, cette politique permet d’obtenir le taux de change réel qui est désiré pour chaque nation. Celui-ci doit être conforme à la solidité de son appareil productif, c’est-à-dire qu’il doit être d’autant plus bas que le pays est plus fragile structurellement afin d’équilibrer sa balance commerciale.
Ainsi, entre les pays européens, il faudra s’accorder sur les niveaux des taux de change réels qui correspondent à leur situation objective, en permettant aux pays en retard de se développer plus vite, mais sans leur donner un avantage excessif de compétitivité. Vis-à-vis du reste du monde, une monnaie commune, telle que l’écu, sera créée comme la moyenne pondérée des monnaies nationales, mais son taux de change réel devra demeurer réaliste, c’est-à-dire que le niveau moyen des prix européens ne devra pas être trop cher.
Mais la politique de change n’est pas toujours efficace si l’on se trouve en présence de partenaires dont la monnaie est visiblement trop bon marché, parce qu’ils achètent des réserves en devises étrangères (cas de la Chine). Sans pour autant s’engager dans la voie dangereuse du protectionnisme, la solution sera alors d’établir les conditions d’une concurrence loyale dans les échanges commerciaux avec les pays fautifs, par des prélèvements à l’importation et par des restitutions à l’exportation, comme Maurice Lauré l’avait préconisé en 1993.
Gérard Lafay, professeur émérite à l’université Paris-II
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Avis de conflits entre Etats et compagnies minières et pétrolières
22/06/2010 16:10
Il y a en ce moment deux confits sévères entre des gouvernements et des entreprises d’exploitation de matières premières : aux Etats-Unis avec l’incident de la plate-forme pétrolière de BP et en Australie avec le projet de réforme de la taxation des entreprises minières.
Les Etats-Unis contre BP
Aux USA, la catastrophe pétrolière occupe les devants de l’actualité depuis des semaines. Tous les quatre jours, c’est l’équivalent de la catastrophe de l’Exxon-Valdez qui se déverse dans les eaux du Golfe du Mexique. Les images des plages souillées et des oiseaux mazoutés font le tour de la planète. Cette catastrophe pétrolière est sans doute la pire d’autant plus que toutes les solutions ont jusqu’à présent échoué et que la fuite devrait au mieux être colmatée en août !
Face à ce désastre écologique et économique pour une région touristique, le gouvernement étasunien manque de moyens d’action, ne pouvait apporter une solution que seule la compagnie pétrolière est capable de trouver. C’est pourquoi l’administration Obama recourt à des déclarations marquantes pour montrer son engagement à trouver une issue. Mais les beaux discours n’ont pas satisfait longtemps une population locale outrée par le désastre.
C’est pourquoi le président est allée un cran plus loin la semaine dernière en demandant à BP de mettre de côté 20 milliards de dollars pour indemniser l’ensemble des préjudices subis en insistant pour que l’entreprise ne verse pas le moindre dividende à ses actionnaires en 2010. L’ensemble de ces demandes outrepassent très largement les pouvoirs du gouvernement, mais les dirigeants de l’entreprise les ont acceptées face à la pression populaire.
L’Australie contre les entreprises minières
Je m’étais déjà fait l’écho du débat en cours en Australie, où le Premier Ministre veut imposer une « Taxe sur les super profits sur les ressources naturelles », qui imposerait à 40% tous les profits dépassant le niveau de rentabilité des emprunts d’Etat à dix ans. Les patrons de Rio Tinto et Xstrata sont montés au créneau pour dénoncer ce projet, affirmer qu’il s’agissait du « pire assaut contre l’industrie minière auquel ils avaient assisté » et annoncer le gel de tout investissement selon The Economist.
Le ministère des finances a répliqué en dénonçant les immenses profits réalisés en vendant le sol de l’Australie à la Chine sans payer le juste montant de taxe au peuple Australien. Le gouvernement avance que les compagnies minières ne paient que 17% de leurs profits en taxe. BHP Billiton et Rio Tinto ont répliqué avec leurs estimations (43 et 35%) mais sur une longue période sachant que la hausse actuelle des cours réduit nettement le niveau de taxation (surtout basé sur le volume).
Les grandes entreprises affirment que, tout compris, la nouvelle taxe pourrait pousser le niveau de taxation à près de 60%, un des niveaux les plus élevés du monde. Elles soutiennent également qu’elles ont permis au pays d’avoir évité une récession en 2009. Cependant, même en prenant pour acquis les chiffres qu’elles donnent, est-il si choquant que la moitié des profits issus de l’exploitation des sols d’un pays reviennent à la collectivité par le biais de taxes ?
Quand l’intérêt général terrasse les intérêts particuliers
En effet, il semble normal que les profits de l’exploitation d’une richesse nationale collective reviennent au moins pour moitié à la collectivité. Ce qui n’est pas juste, c’est que 80% des profits issus de cette exploitation aillent à une entreprise privée. Bien sûr, cette exploitation était légale et basée sur un contrat dûment signé par un précédent gouvernement, ce qui légitime la colère des entreprises minières mais les Etats ont le droit de modifier leur fiscalité…
En outre, nous ne sommes tout de même pas dans le cas d’une expropriation ou d’une taxation confiscatoire. Beaucoup de pays sont beaucoup moins généreux que l’Australie dans la répartition des profits issus de l’exploitation des ressources naturelles nationales. En conservant 60% des profits, la rentabilité des compagnies minières restera importante, même si elle sera significativement moins forte que prévue. C’étaient les chiffres précédents qui n’étaient pas normaux.
Même si cela fera hurler certains libéraux attachés au droit, je crois qu’il est légitime que l’Etat utilise sa force pour défendre l’intérêt général et revienne sur la privatisation abusive de biens communs. Merci à l’Australie de montrer qu’il y a encore des gouvernements qui défendent l’intérêt général national.
Laurent Pinsolle
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Carton rouge pour les bleus
22/06/2010 04:59
Il n’y a pas besoin d’être un grand supporter de football pour être atterré par le spectacle donné par notre équipe nationale. On croyait le fond atteint avec l’exclusion en pleine compétition de Nicolas Anelka. Mais la tragicomédie de dimanche a battu tous les records.
Le cas Anelka
Bien sûr, l’ensemble de l’équipe ne mérite pas ce qualificatif comme le soulignait David Desgouilles sur son blog, mais un certain nombre le mérite. En premier lieu Nicolas Anelka. Certains le défendent encore en soulignant que son échange avec le sélectionneur aurait dû rester confiner aux vestiaires de l’équipe. Mais, c’est un peu trop facile d’accuser les journalistes et celui qui aurait raconté l’échange. La polémique n’aurait jamais existé si le joueur de Chelsea s’était abstenu de tenir de tels propos.
En outre, il faut rappeler que Nicolas Anelka n’en est pas à son premier coup d’éclat. Déjà, en 2003, rappelé par Jacques Santini suite à un forfait, il avait refusé de rejoindre le groupe France, estimant que sa sélection ne devait pas dépendre d’un tel événement. Il avait demandé à ce que le sélectionneur « se mette à genoux » pour lui demander de revenir. Ce dernier l’avait justement banni de l’équipe. Et cette fois-ci, il a refusé de s’excuser, ce qui justifie parfaitement son exclusion.
Une équipe de sales gosses
Malheureusement, il semblerait qu’il ne soit pas le seul sale gosse de la sélection. Il fallait voir Patrice Evra, capitaine (sic) de l’équipe dire en conférence qu’il n’y avait pas de problème Anelka, que le problème, c’est la « taupe » qu’il faut « éliminer ». De la sorte, il s’est désolidarisé de la décision de la Fédération Française de Football. Et hier soir, il n’a même pas eu le courage de lire la lettre des joueurs refusant de s’entraîner, demandant à Raymond Domenech de le faire à sa place.
En fait, certains joueurs semblent incapables de respecter la moindre autorité (en dehors de leurs clubs ou sponsors), que ce soit celle de leur sélectionneur ou même de la Fédération. C’est ainsi qu’ils critiquent dans leur communiqué le fait de ne pas avoir été consulté pour l’exclusion de Nicolas Anelka… Le refus de s’entraîner est totalement incroyable pour une équipe de sportifs professionnels et je comprends la décisions du président délégué de démissionner devant tant de désinvolture.
Domenech, l’autorité anéantie
Il y avait quelque chose de sidérant à voir le sélectionneur venir lire le communiqué des joueurs, alors que c’est bien un joueur qui aurait du normalement le faire. En effet, il a lu un communiqué où son équipe proteste de la décision de la Fédération de renvoyer un des leurs suite à un acte d’indiscipline à son égard. De deux choses l’une, soit il est d’accord avec la décision de la FFF et il devait refuser de lire ce texte, soit il n’était pas d’accord, et il n’aurait pas du rester.
Il faisait presque peine à voir, comme un otage des joueurs victime du syndrome de Stockholm, défendant ses bourreaux face à ceux qui cherchaient à l’aider. Il a une nouvelle fois montré qu’il n’était clairement pas à la hauteur de la situation et qu’il a malheureusement été une grosse erreur de casting, malheureusement maintenu plus que de raison à la tête de la sélection. La FFF a elle aussi fait une grosse erreur de jugement en le maintenant en 2008.
Que faire maintenant ? Face à des joueurs insoumis et n’acceptant aucune autorité, on peut se demander si la meilleure solution ne consisterait pas à mettre une fin à cette triste aventure et tout simplement déclarer forfait. L'équipe présente en Afrique du Sud est-elle digne de représenter la France ?
Laurent Pinsolle
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